Bubble gray world
Jeudi 21 août 2014 à 19:25
Cela fait quelques mois que je n'ai rien publié. A dire vrai, je suis mentalement vide. Les mots ont du mal a sortir. Je ne sais pas très bien où j'en suis et mon été se déroule sans réellement de mouvements. Les jours se ressemblent entre eux. J'avais essayé de trouvé un job pour l'été, mais personne ne m'a répondu positivement. Donc j'attend bêtement d'ouvrir ma deuxième année en psychologie à laquelle j'ai miraculeusement accédé.
Quand on me demande comment je vais, je dis souvent que je vais bien pour les personnes que je connais de loin. A mes proches amis, je dis que je sors de deux mois assez dur où j'ai pas mal déprimé. Mais en réalité, je ne sais pas si je m'en suis sorti. Je passe mon temps a jouer aux jeux vidéos comme Assassin's Creed. Comme je finis assez rapidement mes jeux, je me retrouve rapidement à court d'occupation. Alors j'achète des trucs sur internet. Ca me permet de flaner une heure ou deux sur un site.
Cependant, j'en ai marre de ce monde virtuel dans lequel je m'enferme. Mes parents me disent de m'occuper dans le jardin en ramassant des fruits où d'aider mon père au bricolage, de faire le ménage. J'en ai pas envie. Je voudrais souffler ailleurs. Sortir. Y'a pas grand chose a faire dans le coin paumé où vivent mes parents. Je n'ai pas d'amis non plus ici. Enfin, j'ai quelques connaissances qui ne prennent jamais de mes nouvelles dans l'année. Je n'en prend pas non plus parce qu'enfaite je m'en fou complètement. Je n'ai pas de bons souvenirs avec ce groupe, enfin pas que. Et certaines personnes sont assez malsaines donc je m'abstiens. Et donc je reste seule. Encore.
Les années précédentes, j'y allais surtout pour draguer et m'envoyer en l'air vite fait. Ce n'est plus ce que je veux faire aujourd'hui.
Il y a aussi le fait que mon chat est mort y'a presque un mois maintenant. Un allié de seize ans. Je me sent encore plus seule. Il me manque terriblement. Je n'arrive pas a en faire le deuil.
J'ai bien tentée de me changer les idées chez mon copain du moment mais ce dernier commence sérieusement à me gonfler. Et puis je n'ai pas l'impression d'avoir une place dans sa vie sous le poids de son ex-femme. Il m'en parle tous les jours. J'en a marre. On verra bien comment ca se passera au file du temps, mais il est certain que notre histoire ne sera pas très longue. M'enfin.
Dimanche 31 août 2014 à 20:46
Comme je l'avais prédis dans mon article précédent, mon copain et moi sommes séparés depuis peu. Je vous épargne les détails du comment et pourquoi parce qu'on s'en fiche pas mal après tout.
Le petit souci qui me taraude, c'est que depuis que je ne suis plus en couple, j'ai un mec dont j'avais déjà parlé ici, qui est revenu vers moi comme une fleure. Bon, soyons honnête, je savais très bien que, dès que j'aurais quitter mon dernier copain en date, il rappliquerait directement. Et je n'étais pas franchement contre.
Il m'avait dis être jaloux du fait que je sois en couple avec l'autre. Que je lui plaisais beaucoup, qu'il adore nos calins, notre amitié de longue date, ma façon d'embrasser, ma douceur...tout ça, tout ça. Et naïvement, j'ai bien cru que cela ressemblait un peu a une déclaration. Donc je me suis dis...pourquoi pas. Je l'aime beaucoup ce garçon et je ne serais pas contre une histoire avec.
Stop, on arrête tout.
Nan, nan. Enfait il a pas envie de se remettre en couple avant un bon moment.
Je dois en déduire quoi?
Moi tout ce que je veux, c'est de l'amour, des sentiments réels. Je ne suis pas un lot de consolation.
Le petit souci qui me taraude, c'est que depuis que je ne suis plus en couple, j'ai un mec dont j'avais déjà parlé ici, qui est revenu vers moi comme une fleure. Bon, soyons honnête, je savais très bien que, dès que j'aurais quitter mon dernier copain en date, il rappliquerait directement. Et je n'étais pas franchement contre.
Il m'avait dis être jaloux du fait que je sois en couple avec l'autre. Que je lui plaisais beaucoup, qu'il adore nos calins, notre amitié de longue date, ma façon d'embrasser, ma douceur...tout ça, tout ça. Et naïvement, j'ai bien cru que cela ressemblait un peu a une déclaration. Donc je me suis dis...pourquoi pas. Je l'aime beaucoup ce garçon et je ne serais pas contre une histoire avec.
Stop, on arrête tout.
Nan, nan. Enfait il a pas envie de se remettre en couple avant un bon moment.
Je dois en déduire quoi?
Moi tout ce que je veux, c'est de l'amour, des sentiments réels. Je ne suis pas un lot de consolation.
Jeudi 6 novembre 2014 à 20:59
"Le passé c'est une histoire qu'on se raconte" Her
Je me suis terrée dans un quotidien. Les cours. Voir le chéri. Parce que oui j'ai un chéri depuis un mois. Me coucher. Me lever. Les cours. Le chéri. Attendre. Attendre. Attendre. Quoi? Attendre quoi? J'hiberne à l'intérieur. J'attend que le temps passe. Je stress. Je stress à l'intérieur de moi. Ca me fais mal. Physiquement. Mentalement. Ca use. Le xanax préscrit par mon médecin me font de l'oeil. Non. Faut pas. Je n'ai pas envie d'être dans une léthargie continuelle.
Je suis fatiguée. Encore. Je n'arrive pas a me reposer depuis que j'ai arrêter de prendre de l'herbe pour dormir. Ca me manque de ne plus avoir la tête embrumée. D'avoir le corps ouvert a tous les sens. Les sens en ébullition. Ne plus me poser de questions. Je m'endors bien sans aussi. Mais ce n'est pas pareil. Je ne me repose pas quand je me lève du lit. Il faut que je travail. J'ai peu de temps pour boucler un nombre pas possible de dossiers pour ma fac. J'ai pas encore fais grand chose. Est-ce que je vais en sortir vivante?
Rien de moins sur.
Cigarette. Cigarette. J'avais arrêté. Elles sont a nouveau mon quotidien.
Pour autant je ne suis pas dans un puis de dépression. Je suis juste angoissée. J'attend. C'est tout. J'attend que ca passe.
Lundi 22 décembre 2014 à 20:30
Un jour, j'aimerai que quelqu'un de ma famille lève son nez pour me regarder. Qu'il se demande pourquoi je maigris autant. Pourquoi mes yeux son creux et vides. Pourquoi j'alterne autant de masques dans une seule journée.
Je vais de plus en plus mal. Il m'arrive certes de remonter à la surface du trou où je me suis terrée. Mais à chaque fois que je replonge, mon état s'aggrave encore un peu plus. Et personne qui ne le remarque.
Mon psy ne le détecte pas. A chaque fois que j'essais d'en parler, mes pensées s'envolent et les mots ne sortent pas. Je n'arrive pas à parler de mon mal. Seulement de mes angoisses.
Je n'arrête pas de secouer des drapeaux aux noms de mes angoisses et de mes peurs les plus secrètes. J'appelle mes parents ou ma tante comme pour me raccrocher à une bouée de sauvetage. Mais personne ne se rend compte que je vais mal au delà de ça. Quand j'essais de le leur dire, ils ne voient que mes angoisses. Ils tournent tout en dérision.
Pas un cousin, ni même mon frère pour prendre de mes nouvelles alors qu'ils savent très bien où j'en suis.
Je suis entourée d'une famille d'autruche ) la tête enfouie dans le sable.
Tout ce que je peux faire, c'est me dire que ma vie semble rayonnante à coté de certains autres. Au moins je ne suis pas dans un monde apocalyptique peuplé de zombies.
Mercredi 12 août 2015 à 4:36
Troisième été de suite où je ne fais strictement rien. J'attend que le temps passe en déprimant devant mes jeux vidéos pour fuir mes sombres pensées. J'écris mais je ne sais même pas comment je vais tourner cet article pour me vider le coeur. Comme si les doigts étaient rouillés. Comme si ma tête avait planté.
Je me hais. Je ne me supporte plus. Non, ce n'est pas la première fois que je le dis. Mais j'crois que cette nuit, j'ai enfin pu sortir ce que j'avais bien enfouis au fond de moi. Après quoi je cours depuis toutes ces années? Depuis que j'ai eu mon premier copain, je n'ai eu de cesse d'enchaîner les mecs, bien plus que de raison.
Et c'est maintenant que ca me pèse. Je suis incapable d'être seule, s'en est hallucinant à quel point je retrouve quelqu'un rapidement après une rupture, qu'elle soit douloureuse ou non. Comme si je fermais les yeux. Je prend le premier qui passe, hop. Comme pour combler un vide. Ils ne sont que du vent au final, parce que je me sens toujours aussi seule. Et ca me saute aux yeux cette année. Depuis ce mec qui m'a harponné le coeur il y a un an, je n'ai plus l'envie ni la force d'avoir une once de sentiment. Et le pire c'est ma contradiction. Si on m'ignore ca m'embête. Par contre dès que les sentiments se montrent chez l'autre, je panique et je m'en vais aussi sec. Je sais pas ce que j'ai.
Mais faut que j'arrête de vouloir combler ce vide à tout prix. Ca ne me sers à rien, et je ne sais plus ce que je cherche au final.
Cette année je vais tenter de rester seule. Un petit moment. Je ne crois même pas à ce que je suis entrain d'écrire. Tout du moins, je sais qu'au moindre coup de faiblesse, je vais avoir un manque d'affection auquel me raccrocher et je vais prendre le premier pauvre type qui voudra bien de moi. Et ce ne sont pas les prétendants qui manquent.
D'ailleurs ca me fais rire. On me dit souvent que j'ai de la chance parce que je n'ai aucun mal à me trouver quelqu'un. Sauf que moi, je ne trouve jamais la personne qui me conviens. Je tombe toujours sur des mecs qui vont se foutre de moi où alors sur le genre de mec bien chelou et instable. Pile ce dont je n'ai pas besoin. Je n'ai peut etre pas de mal à trouver quelqu'un. Mais je peine à garder cette personne. Ou de tomber sur quelqu'un de bien.
De toute manière, ca m'use d'avoir quelqu'un. Vraiment. A chaque fois que je tombe sur un mec, ce dernier voudra tenter quelque chose avec moi. Non, je ne peux pas être une simple amie ou moins que ca, non non, mon cul est bien trop tentant. J'en ai assez de n'être bonne qu'à ça. Je ne me sens pas considérée en tant que personne, mais comme objet de désirs. C'est vraiment usant. J'en peux plus.
Et avant de penser à me remettre avec quelqu'un, il faut absolument que je me concentre sur ma troisième année de fac. J'ai pas le droit à l'échec, il me faut ma licence avec de bons résultats si je veux un bon dossier qui pèsera lourd pour mon métier futur.
Et en dehors de cela, j'ai aussi ma colère qui refait une nouvelle fois son come back. Enfait elle est là depuis un an et je ne m'en suis pas du tout occupée. Je l'ai laissée m'envahir et m'empoisonner. Je dois m'occuper de moi avant tout autre chose. Et c'est ca le plus important.
Il faut que j'avance.