Bubble gray world
Lundi 2 juin 2014 à 14:23
Sourire. Garder la tête froide. Lever la tête. Ne pas faire la gueule. Ne pas rester dans mon coin. Me plonger la tête dans mes cours. Ne plus penser a mes problèmes.
Stop.
Mes parents n'arrêtent pas de me rabâcher ces conseils non-stop. Mais putain vous voyez pas que j'ai mal? Que mon intérieur est gelé et que je vais me briser au moindre coup de vent?
"T'as maigris" Normal je mange plus rien.
Je suis épuisée de faire autant d'efforts pour rien. Je suis en train de perdre une amie et je ne sais même pas pourquoi. Elle va pas bien et elle s'éloigne de moi, prend de travers tout ce que je peux lui dire, refuse toutes mes invitations mais sors avec d'autres, me reproche de ne pas prendre de ses nouvelles alors qu'a chaque fois que je lui parle elle ne me dis rien ou elle m'envois chier. Qu'est ce que j'ai bien pu faire une fois de plus? Je ne vais pas bien moi même mais ce n'est pas pour autant que je le fais payer au monde entier.
Je ne m'attache plus à personne. C'est finit. J'en ai marre de me la prendre profond a chaque fois que je pense être heureuse. A chaque fois que j'ai l'impression de vivre. Le problème ne peut que venir de moi. C'est toujours la même chose, tout le temps. Donc le problème c'est bien moi. Mais quoi? Lequel?
J'ai pourtant pas l'impression d'avoir fais quelque chose de mal. Au contraire. Peut-être que j'en ai trop fais? Ca me casse le cul. J'en ai raz le bol. Je suis seule et resterais seule. Tant pis si je me sens mal de temps en temps. Souvent.
Ma meilleure amie me dis qu'elle aimerait être comme moi parce que je suis forte et que j'encaisse tout. Mais non. Ce n'est qu'un masque. Une façade. Je suis brisée au fond. Je me ramasse a chaque coup dur. Seulement, quand je ne vais pas bien, je ne dis rien a personne, je ne parle a personne ou alors je ne montre rien du tout. La seule façon de savoir que je ne vais pas bien est d'analyser la manière que j'ai de parler. De la fluidité de ma conversation. Et comme personne ou presque ne me connais assez pour l'analyser, ca passe a travers. Avec elle, on ne se parle qu'a travers un écran , elle vit loin de moi. A Paris. Elle me manque.
Elle me manque et elle ne va pas bien. Elle est anorexique. Je la vois se consumer à petit feu aux fils des années. Mon psychothérapeute me dis que je ne devrais pas m'investir autant dans ses problèmes. Que je ne devrais être là que pour l'écouter parce que a chaque échec je risque de me sentir coupable de ne pas savoir l'aider correctement. Dans le fond c'est vrai. A chaque fois qu'elle revient vers moi en s'excusant parce qu'elle s'est refait vomir, ça me brise le coeur. Je lui en veut pas, attention. Mais ca me fais mal de la voir comme ça. Et je me sens désarmée. Mais si je la laisse, j'ai l'impression qu'elle va mourir. Et j' n'ai qu'elle au monde. Enfin pas que. Mais elle occupe une place énorme.
Alors non, je ne lui parle pas vraiment de mes soucis qui sont bien moins lourd que les siens. Elle a pas a les supporter en plus des siens. Donc je les mets de coté et je m'occupe d'elle du mieux que je peux.
Parce que je sais qu'elle au moins, elle ne me laisseras jamais tomber. Quoi qu'on est jamais sûr de rien. Mais j'ai envie de continuer d'avoir confiance en elle comme j'ai confiance en elle depuis 21 ans.
Mardi 10 juin 2014 à 2:22
Depuis quelques temps, j'ai une drôle de relation avec un ami/ex de longue date. Il est venu chez moi pour une grosse soirée DVD parce que ca faisait bien longtemps que l'on ne s'était pas vu. Enfin, en dehors de la fac.
Flashback: on était ensemble il y' a de ca... 5 ou 6 ans. Je l'ai espéré pendant trois ans. Il a été avec moi plus ou moins en coupure. Il me laissait régulièrement tombé pour la même autre nana. A chaque fois.
Pendant cette soirée, il m'a prise contre lui. M'a fais un bisou. Deux. Je lui en rendait. Et ces innocents baisers sur la joue sont devenu un jeu. On se cherchait simplement comme ça. Un peu au coin de la lèvre. Près de la nuque. De l'oreille.
Le problème? Il a une copine. Cette même fille pour qui il m'a laissée de nombreuses fois. Avec qui il s'est remit et séparé plusieurs fois. Et ce n'est pas la première fois qu'on dérape de la sorte. Alors qu'il est avec elle.
C'est resté bon enfant parce que je ne l'ai pas autorisé a plus que de simples calins et de baisers sur la joue. Il a essayé de m'embrasser. J'ai dis non. Déjà parce qu'il a une copine. Et pour mon propre bien. Pour moi et mon surmoi.
Ce soir on a discuté de tout ca. Il me dit qu'il aime être dans mes bras, qu'il adore me chercher, qu'il a toujours eu ces envies et cette attirance pour moi... Quand il a dit ça...mon coeur s'est comme brisé. Il m'a dit par la suite qu'il aimerait que ca soit bien plus qu'une simple nuit entre nous mais moi je l'ai ressenti autrement. Comme si j'étais là uniquement les moments de plaisirs, dans tous les sens du terme.
J'ai déjà eu cette horrible impression de n'être là que pour "ça". Jamais plus. Jamais pour ce qui suit. Ca me fais mal de le réaliser. Il me dit tout ça, toutes ses choses qui me touchent. Mais il n'est jamais resté avec moi.
"C'est juste que... Quand tu fais un câlin où des bisous, t'es d'une douceur et d'une tendresse incroyable, et j'adore ça plus que tout"
Je le remercie pour ce beau compliment. Mais je suis tellement perdue. Tellement.
Il n'y a pas que lui qui me tourne autour.
Mon ex qui me dis qu'il pense encore a moi, même si on sait très bien tous les deux qu'on ne sera jamais plus ensemble.
Un autre type que je connais depuis quatre ans avec qui la situation est autrement compliquée.
Et d'autres dont je n'ai que faire.
Je veux juste qu"on me foute la paix.
Etre seule un long moment semble être la seule solution.
Dimanche 22 juin 2014 à 15:15
Ma très chère solitude sera désormais ma seule et unique compagnie. Elle me plongera de plus en plus dans les sombres méandres de mon cerveau où ma raison se consume à petit feu.
Je me fais peur à moi même. Moi qui avait vaincu ma colère, elle a prit le dessus hier soir. J'ai explosé de fureur. Et cette fureur traduit la tristesse que je tais, que j'étouffe. Tu me dévore chère colère. Te revoilà. Et tu me terrorise. J'ai peur de ma propre colère. Je deviens incontrôlable, complètement folle. Je ne me reconnais pas.
Je n'en peux plus de ces gens qui profitent de ma gentillesse, de ma naïveté et de ma solitude désespérante. Je crois que je n'ai jamais été aussi déçue par quelqu'un.
J'avais confiance en cette salope qui me faisait miroiter une amitié solide et qui me tourne le dos. J'avais confiance en cet imbécile indécis quand il m'a dit qu'il éprouvait finalement des sentiments mais qui se rétracte une semaine plus tard.
Je ne veux plus tout ca. Je ne veux plus de ces gens qui me font plus de mal que de bien. Je les emmerde tous, qu'ils crèvent tous la gueule ouverte pour que je pisse dedans.
Même si ma solitude me détruit, ce ne seront pas eux qui auront ma peau.
Vendredi 27 juin 2014 à 7:33
Je ne voulais pas le voir avant.
Mais j'ai bel et bien maigri.
Malgré les signes évidents.
Mes jeans tombent plus bas.
Mes cuisses collent habituellement au tissu.
Ce n'est plus le cas.
Certains os sont bien plus saillants.
C'est une connaissance qui me l'a fait remarquer.
Et je n'ai pas envie de reprendre du poids.
J'aime cette nouvelle maigreur.
Jeudi 21 août 2014 à 19:25
Cela fait quelques mois que je n'ai rien publié. A dire vrai, je suis mentalement vide. Les mots ont du mal a sortir. Je ne sais pas très bien où j'en suis et mon été se déroule sans réellement de mouvements. Les jours se ressemblent entre eux. J'avais essayé de trouvé un job pour l'été, mais personne ne m'a répondu positivement. Donc j'attend bêtement d'ouvrir ma deuxième année en psychologie à laquelle j'ai miraculeusement accédé.
Quand on me demande comment je vais, je dis souvent que je vais bien pour les personnes que je connais de loin. A mes proches amis, je dis que je sors de deux mois assez dur où j'ai pas mal déprimé. Mais en réalité, je ne sais pas si je m'en suis sorti. Je passe mon temps a jouer aux jeux vidéos comme Assassin's Creed. Comme je finis assez rapidement mes jeux, je me retrouve rapidement à court d'occupation. Alors j'achète des trucs sur internet. Ca me permet de flaner une heure ou deux sur un site.
Cependant, j'en ai marre de ce monde virtuel dans lequel je m'enferme. Mes parents me disent de m'occuper dans le jardin en ramassant des fruits où d'aider mon père au bricolage, de faire le ménage. J'en ai pas envie. Je voudrais souffler ailleurs. Sortir. Y'a pas grand chose a faire dans le coin paumé où vivent mes parents. Je n'ai pas d'amis non plus ici. Enfin, j'ai quelques connaissances qui ne prennent jamais de mes nouvelles dans l'année. Je n'en prend pas non plus parce qu'enfaite je m'en fou complètement. Je n'ai pas de bons souvenirs avec ce groupe, enfin pas que. Et certaines personnes sont assez malsaines donc je m'abstiens. Et donc je reste seule. Encore.
Les années précédentes, j'y allais surtout pour draguer et m'envoyer en l'air vite fait. Ce n'est plus ce que je veux faire aujourd'hui.
Il y a aussi le fait que mon chat est mort y'a presque un mois maintenant. Un allié de seize ans. Je me sent encore plus seule. Il me manque terriblement. Je n'arrive pas a en faire le deuil.
J'ai bien tentée de me changer les idées chez mon copain du moment mais ce dernier commence sérieusement à me gonfler. Et puis je n'ai pas l'impression d'avoir une place dans sa vie sous le poids de son ex-femme. Il m'en parle tous les jours. J'en a marre. On verra bien comment ca se passera au file du temps, mais il est certain que notre histoire ne sera pas très longue. M'enfin.