Bubble gray world

Mercredi 28 mars 2012 à 17:37

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Mercredi 28 mars 2012 à 18:20

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Who am I. Je dirais : une fille parmi d’autre. Une fille un peu paumée parmi d’autres. Non. Juste moi enfait.

 

Je sais pas si vous avez déjà ressenti la sensation de ne pas être comme tout le monde. Non pas Unique. Mais étrangé, bizarre. J’ai l’impression de ne pas comprendre les choses  comme je devrais. Comme tout le monde fait, même pour les choses les plus simplistes. Mais peut-être suis-je entrain de me « prendre la tête » n’est-ce-pas ?

Si vous pointez votre nez pour me regarder du haut du second étage, vous verrez la jeune femme que personne ne connait vraiment. Celle qui fume des cigarillo goût crème en cachette parce qu’elle devrait avoir arrêté de fumer. Celle qui n’est enfait pas si intimidante que cela. 

Oui, j’ai bien dis « intimidante ». C’est toujours ce que l’on pense de moi la première fois que l’on me vois. Mais qui est ce qu’ils voient ? Une jeune femme a la figure joviale, avec un style exentrique, pleine d’assurance avec une joie de vie débordante puisqu’elle rie tout le temps a s’en faire pêter la machoîre ?

A ceux-là j’aimerai dire : Je regrette, ce que voyez là n’est qu’un masque.

J’aime en effet, paraître ainsi, mais comme je dis toujours : « Derrière chaque grands fêlé de la lanterne, il y a quelqu’un mort de peur »

Par peur, je n’entend pas avoir peur de vivre. Mais peur d’avancer. Peur de faire les mauvais choix. Peur aussi de me perdre moi-même avec tous les maques que j’affiche. Au final je ne sais plus qui je suis. Je ne suis qu’une gamine enfait qui chiale dans son coin parce qu’elle s’est pissé dessus. Oui voila, c’est ça.

Mercredi 28 mars 2012 à 23:46

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Quand j’étais plus jeune je voulais vraiment mourir. Mourir parce que je ne voulais plus exister. Mourir parce que j’avais le mal de vivre. A cette époque j’avais 14 ans. Ce n’était il n’y a pas si longtemps enfaite. Tous justes six ans.

 

Je me rappelle de l’adolescente que j’étais. Les cheveux plaqués en permanence sur le visage, les bras mutilés, le cœur écorché vif par cette vie. Comme tous les adolescents ; je menais cette rude guerre contre moi-même. Cette guerre malgré tout a été bénéfique. Elle m’a fait prendre conscience de ce que j’étais moi, malgré le fait que je sois encore un peu perdue, parfois je m’entrevois. Un laps de temps. Parfois je suis vraiment heureuse. Tout du moins je le crois. Est-ce que je me voile les yeux ? C’est une question qui reste à élucider. Je me dis que oui. Mais après tout qu’est-ce que j’en sais ?  

Les réponses viennent avec le temps. Toujours. Oui je sais, c’est long. Une attente insoutenable. Mais une fois remonté à la surface de cette bulle noire, le soleil semble avoir enfin percé les nuages. La mienne est grise à présent.

Mes parents on eut peur pour moi et ils avaient raison. J’ai eu besoin de toucher le fond pour pouvoir renaitre. Ma renaissance dans le monde des vivants m’a fait un choc. J’ai eu l’impression de sortir d’un grave accident. C’est ce que j’avais dit à ma psy.

 

Aujourd’hui j’ai 20 ans et je ne suis pas plus avancée. Je ne déprime plus comme avant certes. J’arrive à trouver mes repères.  Seulement voilà. Qu’est-ce que la vie au fond ? Vivre ne m’intéresse pas. Je ne dis pas que je suis encore au stade où je veux me suicider parce que j’ai le mal de vivre. Je ne veux plus me suicider d’ailleurs. Mais ne plus avoir à vivre m’arrangerai bien.

 

Quand j’ai réussis à le faire comprendre à ma mère, elle a doucement fermé les yeux. Le visage clos lui aussi. Normal, elle a de nouveau peur alors qu’elle pensait que tout était finit, que j’avais pris mon envole. Ca ne sera pas pour cette fois maman.

 

J’ère quelque part. Dans ma tête. En effet, je ne vis pas dans le moment présent. J’ai encore besoin de mettre la tête dans le sable pour ne pas avoir à tout affronter d’un seul coup. Mais un jour tout ira bien, tout du moins je l’espère vraiment.

 

En attendant, pour chasser mes douleurs, je fume. J’avais réussis à arrêter pendant un mois. J’en étais à 2 paquets par jours pendant deux ans sur quatre. Là j’ai des cigarillos. Beaucoup plus nocif pour la santé, mais tant pis. J’ai besoin de ressentir se chatouillis dans ma poitrine. M’intoxiquer, toujours un peu plus. Mais je sais que j’ai beaucoup de volonté pour arrêter définitivement.

 

Ça ira Maman. Je te le promets. 

Samedi 31 mars 2012 à 17:42

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 J’ai passé mon week end à dormir jusqu’à midi et à me faire engueuler par mes parents à cause de mes nuits blanches. Qu’est-ce que j’y peux si une fois la nuit tombée, je suis dans l’incapacité de dormir ? De plus, mes motifs sont parfois franchement débiles : Je ne sais pas où placer mes bras pour ne pas être gênée, j’ai chaud, j’ai froid, le coussin ne me conviens pas, le matelas non plus, j’ai mal à la nuque, je pense trop, j’ai envie de musique, d’écrire, de pleurer, de rire…ou encore parce qu’un moustique a pris mon corps pour un buffet gratuit.

 

Je ne sais pas, j’aime bien vivre la nuit. J’ai un esprit très productif la nuit, beaucoup plus que dans la journée. Je ne compte pas les nuits que j’ai passé pour faire des devoirs du lendemain. Et en plus, j’ai toujours eu des bonnes notes, meilleurs que ceux qui avaient passé beaucoup plus de temps que moi.

M’enfin bon. Malgré ce manque de clope, aujourd’hui je suis de bonne humeur. Ce matin, en me levant de mon lit où j’ai passé ma nuit à penser comme souvent, j’ai eu envie de mettre ma petite robe d’été : La noire a poids blancs. Ce n’est pas le genre de vêtement que je mets souvent, mais celle-ci je l’aime bien.

Puis hop, comme tous les matins où je ne dors pas où que je me réveille très tôt, je suis allé sur ma terrasse, sans clope à mon grand regret. Ecouteurs aux oreilles, j’écoute « Onde sensuelle » de M. Chanson que je n’écoute jamais. Mais ce matin, j’avais envie de musique douce, joyeuse et de voix françaises.

Je reste bien une heure, fermant les yeux, installée sur le canapé devant le soleil levant, puis j’ai envie de mon café, comme tous les matins. Alors je me lève et je prends mon ordinateur par la même occasion. Et je branche une autre musique : Tryo, qui a le don de me donner la pêche.

Alors voilà, aujourd’hui j’écris simplement que je vais bien.

Lundi 18 juin 2012 à 21:28

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Il n’y a vraiment rien qui va. Premièrement, ma mère me gonfle. Bon ce n’est pas nouveau mais là c’est pire que tout. Je fais un pet de travers, ben systématiquement je me le prends dans la tronche. Reproche sur reproche, ça n’arrête pas. Je peux même plus supporter sa voix. Le comble ? Elle me reproche de ne pas passer plus de temps avec elle. Quand je me prends des reproches à longueur de journée, ça ne donne vraiment pas envie. Et en plus elle me parle comme elle parlerait au chien.

 

J’ai l’impression qu’enfaite elle ne se fait pas à l’idée que je ne sois plus avec elle l’année prochaine. On a un peu la relation du je t’aime et je te supporte pas. C’est assez compliqué en somme.

 

M’enfin. A part cela… j’ai arpenté Lyon toute la journée pour visiter les appartements. Quatre au total pour le moment et rien de bien folichon pour ma part. Y’a soit pas assez de place, soit c’est vraiment très froid comme ambiance. C’est assez décourageant. Mais ça a vraiment l’air d’une ville sympa avec une bonne ambiance festive comme j’aime.  J’ai déjà repéré un bar à bière avec de beaux hommes aux cheveux long *-* et une boutique médiéval *-* Je sens que mon portefeuille va avoir mal mais tant pis>< J’ai vraiment hâte d’y être sérieusement !

 

J’avais envie de parler de mon état du moment mais ça sera pour une prochaine fois, j’arrive pas a trouver les mots ni l’envie pour l’écrire.

 

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